Pourquoi se confesser ?
L’amour de Dieu notre Père ne diminue jamais, ne se lasse pas de nous et ne nous laisse jamais seuls : c’est un amour qui se donne jusqu’au bout, qui nous sauve et veut nous conduire à la vie éternelle. Or, le péché est une blessure : il blesse Dieu, il nos blesse nous et les autres… Laissons-nous guérir !
Pouvoir toujours repartir de nouveau est une des plus grandes grâces de notre vie. Le sacrement de réconciliation nous remplit d’une force nouvelle et nous comble de la joie d’un nouveau départ.
Voici en quels termes le Bienheureux Paul VI évoquait le pardon :
« Nous pouvons donc penser que chacun de nos péchés ou fuite de Dieu allume en lui une flamme d’un plus intense amour, un désir de nous reprendre et de nous réinsérer dans son plan de salut […]. Dieu, dans le Christ, se révèle infiniment bon […]. Dieu est bon. Et non seulement en lui-même ; Dieu est – nous le disons en pleurant – bon pour nous. Il nous aime, nous cherche, pense à nous, nous connaît, nous inspire et nous attend : Il sera – si l’on peut dire ainsi – heureux le jour où nous nous retournons et disons : Seigneur, dans ta bonté, pardonne-moi. Voici, donc, notre repentir devenir la joie de Dieu ».
Comprenant cela, allons fréquemment trouver un prêtre, ministre de la Miséricorde du Seigneur, tâchons de ne pas nous priver de cette grâce plus d’une année.
Si nous avions conscience d’un péché grave, il nous faudrait faire cette démarche le plus tôt possible, et de toutes façons, avant de recevoir la communion.
Comment se confesser ?
Le prêtre est le ministre de la Miséricorde du Seigneur. C’est lui qui, au nom de Dieu, vous pardonnera les péchés que vous lui confesserez. Avant de s’adresser à lui, il est essentiel d’affirmer notre désir de convertir notre cœur, en profondeur… pour le tourner vers Dieu. Laissons-Le nous éclairer sur nos péchés.
Contrition, examen de conscience, absolution, pénitence ? …
La contrition : lorsque notre âme ressent comme une « douleur » suite au péché commis, que ce péché est détesté et que la volonté de ne plus le commettre est ferme.
L’examen de conscience : pour se préparer à recevoir le pardon de Dieu. Il est fait à la lumière de la Parole de Dieu : Sermon sur la montagne, les enseignements des apôtres, etc…
La confession des péchés : Par l’aveu, nous regardons en face tous nos péchés et nous en assumons la responsabilité. C’est cette « liberté des enfants de Dieu ».
L’absolution : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. »
La satisfaction : Nous sommes relevés du péché, réconciliés avec Dieu par le sacrement. Désireux à présent de « réparer » nos offenses faites à Dieu, il nous reste à mettre en pratique les indications du prêtre pour faire « pénitence ».
L’Amour de Dieu attend notre conversion
Jésus regarde toujours plus loin que notre misère et nos faiblesses. Il nous regarde, chacun d’entre nous, tel que nous serons si nous nous décentrons de nous pour nous unir à Lui, nous réconcilier…
Dieu révèle sa force en aimant toute chose et toute personne. Son Amour Tout-Puissant attend notre conversion.
« Ouvrons notre cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché (…) La miséricorde sera toujours plus grande que le péché. (Misericordiae vultus).
N’hésitez pas à prendre contact à tout moment avec les prêtres pour vivre ce temps de réconciliation !